La crémation : une option écologique?

 dans Blogue

Les rites funéraires visent à célébrer la vie d’un défunt en faisant honneur à sa mémoire et à la personne qu’il était. Ainsi, de la cérémonie au lieu de son dernier repos, il est important que son essence soit respectée, tant dans ses croyances que ses convictions.

De nos jours, l’aspect environnemental tient une place importante dans les valeurs de beaucoup de gens. Nombreux sont ceux qui s’inquiètent de leur empreinte écologique post mortem.

La crémation est-elle une bonne option de disposition du point de vue écologique? C’est ce que nous étudierons dans cet article.

 

Retour sur les modes de disposition

D’abord, survolons ensemble les différents modes de disposition du corps, soit les moyens légaux par lesquels on peut traiter le cadavre d’une personne défunte.

Les deux méthodes les plus communes sont :

  • L’inhumation, soit l’action de porter un défunt en terre dans un cimetière. Le plus souvent, on inhume un corps dans un cercueil, mais on peut également enterrer des cendres dans une urne.
  • La crémation, soit le procédé visant à brûler le corps d’un défunt à très haute température.

Ces 2 méthodes moins connues sont également disponibles au Québec :

  • L’aquamation, une technique appelée hydrolyse alcaline qui utilise l’eau pour accélérer la dissolution des tissus, ne laissant qu’au final que les os, qui seront réduits en poussière pour former les « cendres » telles qu’on les trouve lors de la crémation.
  • La cryogénisation, une méthode qui consiste à plonger le corps dans l’azote liquide pour le préserver. Une technique légale, mais très peu utilisée.

Finalement, 2 derniers modes de disposition qui ne sont pas encore légaux au Québec :

  • La promession, ou la lyophilisation du corps, soit le retrait de toute l’eau qu’il contient. Les restes sont ensuite réduits en poudre.
  • L’humusation, ou compostage humain, qui consiste à recouvrir le corps de matériaux naturels afin qu’il se décompose à un endroit spécifique.

 

La crémation et l’environnement

Parmi les 2 options les plus courantes, soit l’inhumation et la crémation, cette dernière demeure la moins nocive pour l’environnement. L’utilisation du béton dans la confection des sépultures, entre autre, ajoute à la facture écologique de l’inhumation.

La crémation, quant à elle, génère aussi moins d’émissions carbone. D’ailleurs, Crématorium Montréal fait partie des entreprises qui prennent soin de respecter le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère, tel que décrit par le ministère de l’Environnement du Québec.

 

Les urnes écologiques

Plusieurs des urnes offertes dans notre boutique sauront répondre à votre souci environnemental.

Bien sûr, il y a l’urne biodégradable. Souvent faite de carton, de sable ou de bois, elle est conçue pour se désagréger dans le sol sans nuire à l’écosystème en place.

Certaines urnes biodégradables peuvent même générer la croissance d’un arbre. Voici une magnifique façon de faire naître la vie des cendres d’une personne défunte.

Vous pouvez aussi prioriser les urnes fabriquées au Québec. Ainsi, vous réduirez l’impact environnemental lié au transport de celles-ci.

Contactez-nous pour en savoir plus sur les options d’urnes écologiques offertes dans notre boutique.

 

L’accompagnement de Crématorium Montréal

Chez Crématorium Montréal, nous offrons des services funéraires accessibles pour que tous puissent rejoindre leur dernier repos dans la dignité.

Quels que soient vos besoins en matière de services funéraires, notre équipe peut vous accompagner pour planifier votre grand départ dans le respect de vos valeurs.

Autres nouvelles