Les 8 signes à observer lorsque la mort guette un être cher
Personne n’est réellement préparé au décès d’un être cher, même lorsqu’il est malade. Désillusion ou espoir? Le cerveau humain à de la difficulté à se faire à ce genre de situation et le processus est à recommencer à chaque fois. Or il est important de connaitre les signes annonciateurs du décès pour se préparer, mentalement et physiquement au départ de quelqu’un. Crématorium Montréal fait la lumière sur les signes à surveiller lorsque d’un membre de notre entourage est malade ou en fin de vie.
La pente descendante
À l’approche de la mort, les fonctions corporelles et cognitives commencent à ralentir et parfois à se brouiller. Il est possible d’observer plusieurs changements tels que : la dégradation de la condition physique, des changements psychologiques, une perte d’appétit et d’hydratation, une diminution du poids ou de la masse et un changement dans la respiration pour ne nommer que ceux-là.
Les trois phases
Il est possible de segmenter les derniers mois de vie en 3 phases distinctes :
- La phase préterminale – généralement 1 à 3 mois avant le décès.
- La phase terminale – généralement 1 à 3 semaines avant le décès
- L’agonie – quelques jours ou quelques heures avant la mort.
Parfois, l’une des phases peut se dérouler très rapidement ou carrément être omise pour passer à la suivante. Chaque personne est différente et le processus peut l’être aussi, en fonction de la maladie et de sa force.
Les 8 signes à observer pour se préparer doucement
Le retrait : la personne peut être plus distante ou indifférente à tout ce qui l’entoure. Elle a moins envie de sociabiliser avec les autres, perd de l’intérêt pour ses activités favorites et peut parfois devenir agitée ou irritable.
La somnolence : à l’approche de la mort, la personne peut être plus somnolente ou dormir davantage, tout comme elle peut être plus difficile à réveiller. Il peut même arriver qu’elle s’endorme en parlant ou qu’elle démontre des signes de faiblesse généralisés.
Réduction de la consommation de nourriture et boisson : lorsque le corps ralentit, le besoin en liquides et aliments diminue, ce qui fait que la personne a moins faim ou soif. Elle peut aussi avoir de la difficulté à avaler, il ne faut donc pas la forcer à se nourrir et à boire comme avant.
Changements de la respiration : celle-ci peut diminuer ou s’accélérer et être peu profonde. Il se peut aussi que la personne cesse momentanément de respirer pendant plusieurs secondes. Une respiration irrégulière est un signe à ne pas négliger.
Perte du contrôle de la vessie ou de l’intestin : la faiblesse généralisée provoque parfois un relâchement des muscles du bassin, ce qui occasionne l’incontinence.
Changements de la peau : lorsque la mort approche, la peau peut sembler plus pâle, marbrée ou bleuâtre, plus mince et plus sèche, signe de fragilité. Des rougeurs peuvent aussi apparaitre aux articulations et la peau peut sembler plus froide au toucher.
Délire : la personne peut ne pas reconnaitre ses proches, être confuse sur le jour, la date ou même l’heure qu’il est. Elle peut aussi être victime d’hallucinations, ce qui crée parfois de l’agitation ou de l’anxiété.
Amélioration temporaire : dernier signe qui crée de faux espoirs, il arrive souvent que l’état de la personne s’améliore brièvement avant la mort. Aussi appelé « moment de lucidité », celui-ci lui permet d’interagir avec ses proches et d’être plus alerte à ce qui l’entoure avant que son état se dégrade à nouveau. C’est souvent le moment des aurevoirs.
Bref, il est tout à fait normal d’avoir de la peine lorsqu’un être cher se détache de nous ou lorsqu’on le voit dépérir. Il ne faut cependant pas se sentir visé personnellement par ses réactions ou ses comportements. Chérissez chaque moment passé avec votre être cher dans ses derniers moments de vie, apportez-lui réconfort, confort physique, soutien et amour. Rappelez-vous aussi que l’ouïe est le dernier sens à s’éteindre, permettant ainsi à la personne malade ou en fin de vie de vous entendre lui parler et la rassurer.