Les cimetières: des lieux de recueillement à la riche histoire
Tirant ses racines du mot grec koimeterion ou du latin coemeterium, qui signifie «lieu où l’on dort», le terme cimetière désigne un endroit consacré à l’ensevelissement des défunts, dont l’emplacement est indiqué par des pierres tombales.
Ces lieux solennels propices au recueillement possèdent une riche histoire et ont nourri l’imaginaire de bien des gens, comme en témoignent de nombreux films et légendes. Crématorium Montréal vous invite donc à découvrir quelques-unes de leurs multiples facettes!
Les origines des cimetières
Dans le monde occidental, les premiers cimetières font leur apparition au Moyen Âge et se situent habituellement à proximité d’un lieu de culte, faisant cohabiter défunts et vivants, ce qui permet aux fidèles de prier pour leurs ancêtres. Ils se distinguent des champs funéraires de la Préhistoire, qui regroupent des sépultures sans monuments, et des nécropoles antiques, comme celles des pharaons, qui se situent à l’extérieur des villes. Fait intéressant: la Loi des Douze Tables de l’Empire romain antique interdisait l’inhumation des morts dans les villes pour des raisons hygiéniques.
Avec la montée du christianisme, sous l’empire de Charlemagne, on rejette la crémation des dépouilles, une pratique considérée comme païenne, afin de donner une sépulture aux défunts, un rite qui s’accorde davantage avec le concept de résurrection des morts. Les cimetières comme on les connaît actuellement apparaissent véritablement vers le xe ou xie siècle.
Des témoins de notre histoire
Au Québec et au Canada, on trouve plusieurs types de cimetières, reflétant différents pans de notre histoire. Les premiers explorateurs étaient souvent enterrés dans des cimetières indifférenciés, ponctués de croix en bois.
Plus tard, les premiers colons des espaces ruraux furent inhumés dans de petits lots familiaux, aujourd’hui abandonnés, comportant jusqu’à une vingtaine de tombes. Dans les petits villages, on trouvait des cimetières juxtaposés aux chapelles, qui sont pour la plupart inutilisés de nos jours.
La plupart des défunts sont aujourd’hui mis en terre dans les cimetières urbains. En outre, les Canadiens ayant servi dans les forces armées peuvent reposer dans les cimetières militaires du Canada, qui sont répertoriés ici.
Peu importe leur nature, les cimetières sont toujours empreints de paix et de sérénité, particulièrement lorsqu’ils sont aménagés en pleine nature, près de l’eau ou dans de grands espaces verts. La plupart des cimetières aménagés au cours du dernier siècle comportent des sentiers et des allées en arcs de cercle, ce qui démontre le souci grandissant d’en faire des lieux commémoratifs agréables.
Cimetière ou columbarium?
Lorsqu’on a opté pour la crémation, l’urne peut être inhumée dans un cimetière ou encore entreposée dans un columbarium. Bien qu’ils ne se retrouvent pas en nature, les columbariums offrent l’avantage de pouvoir se recueillir à n’importe quel moment de la journée, à l’abri des intempéries.
Tandis que l’inhumation est permanente et que les coûts ne sont payés qu’une seule fois pour le terrain et la mise en terre, l’espace dans le columbarium doit être loué pour une période déterminée, au terme de laquelle la succession peut choisir de renouveler la location, conserver l’urne ou l’inhumer.
Les cimetières dans la culture populaire
De nombreux films d’horreur ont exploité les cimetières pour mettre en scène leurs personnages, comme Simetierre et Beetlejuice. Certains lieux font l’objet de légendes incroyables, comme le cimetière de Stull, au Kansas, dans lequel s’ouvrirait un passage vers les portes de l’Enfer. Celui-ci a même fait l’objet d’un film!
Vous aimeriez obtenir les coordonnées d’un cimetière en particulier? Le site cimetieresduquebec.ca répertorie tous les cimetières du Québec ou demander l’aide d’un de nos conseillers chez Crématorium Montréal. Nous avons des cimetières partenaires pour l’inhumation des cendres de vos défunts.